1) Hygiène de vie
Il est bien sûr préférable d’avoir une bonne hygiène de vie, une mauvaise ayant tendance à renforcer l’anxiété. Dormir le mieux possible, et si possible autant que nécessaire (cad pour chacun d’entre nous la durée la plus proche de la durée que nous adoptons lorsque nous n’avons pas ou peu de contraintes sociales). Manger sain et équilibré. Avoir une activité physique régulière (par exemple marcher au moins 5000 pas par jour). Et surtout diminuer au maximum la consommation des excitants :
– thé, café, et cacao (donc le chocolat noir), mais aussi
– toutes les boissons à base de Cola et celles contenant de la caféine (Red Bull, …)
Donc passer au thé vert (moins fort), au café décaféiné, etc.)
Et il y a pire que la consommation d’excitants, c’est celle de l’alcool et d’autres produits stupéfiants. S’ils peuvent sembler apporter un soulagement à court terme, ces produits provoquent très rapidement une accoutumance voire une dépendance, et ils abîment nos principaux organes (en particulier notre cerveau).
2) Les exercices respiratoires
En ce qui concerne les exercices respiratoires (par exemple la « cohérence cardiaque« , mais il y en a bien d’autres). Vous en trouverez beaucoup d’exposés sur internet, avec des démos sur YouTube. Et il n’y a pas d’effets secondaires à craindre, si vous ne forcez pas le volume d’air inspiré. Certains de ces exercices peuvent être utilisés au coup par coup et/ou de façon régulière pour faire baisser notre anxiété de fond.
Les séances de relaxation (pratiquées seul ou avec l’aide d’un professionnel _ par exemple un sophrologue) a aussi pour effet de baisser les manifestations physiologiques d’anxiété.
3) Une mini-bibliographie
Les livres que nous vous conseillons de lire :
« La Peur des Autres » par Christophe André aux Ed O. Jacob. Et si vous êtes intéressée par la méditation de pleine conscience : « Méditer jour après jour » (même auteur, même éditeur, avec CD incorporé).
Un grand classique sur les crises de panique et l’agoraphobie (réédité plusieurs fois) : Surmontez vos peurs. Vaincre le trouble panique et l’agoraphobie » du Dr Jean Luc Emery éditions Odile Jacob.
A propos de Christophe André, il a écrit un excellent petit texte sur ce que nous sommes en droit d’attendre des psys :
4) Des thérapies possibles (en principe les + efficaces)
Nous vous communiquons des liens sur 3 listes de thérapeutes spécialisés en Thérapies Cognitives et Comportementales et/ou en EMDR, car ces types de thérapie sont reconnus comme parmi les plus efficaces pour apprendre à gérer les troubles anxieux (voire s’en affranchir).
Pour ce qui concerne les Thérapeutes Coginitifs et Comportementaux :
La 1ere liste est celle de l’AFTCC
Chaque thérapeute est localisable géographiquement au moyen d’une Google-carte interactive (il faut donner le nom d’une ville ou bien se positionner et zoomer + ou – ). Lorsqu’une goutte verte marquée TP apparaît, cliquer dessus vous donnera les coordonnées du psychothérapeute.
La seconde liste est celle de l’AFFORTHECC
(les membres ayant la lettre (T) en regard de leur nom sont des membres titulaires, et « de façon certaine les membres titulaires sont formés à la TCC et ont les critères européens requis pour être psychothérapeutes » affirme Stéphanie Bertholon VP de cette association ).
Lorsque cette technique fonctionne, on obtient des résultats encore plus rapidement qu’avec les TCC. Mais son domaine d’intervention privilégié est le traitement des stress post-traumatiques (les gens agressés violemment, ou à répétition par d’autres personnes ou par les aléa de l’existence).
Selon la(s) formation(s) et la préférence personnelle de ces thérapeutes, ils peuvent proposer des démarches thérapeutiques assez différentes (certains insistent plus sur le cognitif, d’autres plus sur l’aspect comportemental, d’autres encore sur la méditation, etc). Leurs tarifs sont également très variables (du simple au double). Il ne faut donc pas hésiter à changer de thérapeute si malgré un fort investissement de votre part, vous n’obtenez pas des résultats suffisants au bout disons d’une dizaine de séances (mais après en avoir discuté avec votre thérapeute, car nous progressons tous à des rythmes différents, et parfois il est justifié de passer en thérapie plus de temps que prévu).
5) Ne restez pas seul !
Ce sera notre dernier conseil (pour l’instant), mais le plus important !
Vous connaissez probablement l’adage : « Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie »(*).
Vous avez peut-être la chance d’avoir une association Médiagora (ou similaire) dans votre secteur géographique. Nous vous encourageons vivement à prendre contact avec cette association (par l’intermédiaire de notre carte de France interactive) et/ou d’allez la rencontrer durant l’une de ses réunions périodiques (pour celles qui en organisent). Si vous n’avez pas cette chance, vous pouvez prendre contact avec nos correspondant(e)s. Vous les trouverez également sur notre carte de France interactive ou bien sur la page qui leur est consacrée.
Et si vous ressentez le besoin de rencontrer des personnes en chair et en os, vous avez très probablement dans votre département, au moins un GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle). Vous trouverez un annuaire de ces groupes sur la page que l’UNAFAM leur consacre (sélectionner GEM ainsi que votre région pour obtenir la liste).
Vous trouverez bien d’autres liens (associations et structures d’aide) sur notre page des Liens.
(*) certains nous opposent cet autre adage « Mieux vaut être seul(le) que mal accompagné(e) »; nous leur répondrons que ces deux proverbes ne sont pas incompatibles. On peut _ et on doit_ être bien accompagné !