Témoignage de Vanessa

Bonjour,

je suis étudiante, j’ai 21 ans, et j’ai fréquenté les rencontres Médiagora durant environ 2 ans jusqu’en mai 2009.

Je souhaite vous expliquer la nouvelle et première vraie thérapie que j’ai entamée; Médiagora m’a beaucoup aidé à prendre conscience et à atténuer mes troubles anxieux dûs à la phobie sociale, mais j’ai décidé d’aller plus loin et de faire une thérapie; j’ai beaucoup hésité avec la TCC, mais finalement j’ai choisi la solution à laquelle je pensais depuis longtemps et la plus proche de chez moi: l’hypnose éricksonienne.

Je consulte donc une psychothérapeute en thérapies brèves, diplômée de l’INLPTA, praticienne certifiée en hypnose éricksonienne, INESS et PNL, pour phobie sociale, et ce qui va avec (pour ma part):
-érythrophobie (en psychologie, crainte excessive à caractère pathologique de rougir en public)
-anxiété généralisée
-pour éviter le phénomène psychosomatique du trouble panique
-mauvaise estime de soi
– etc.

J’attendais de voir les progrès avant de vous en parlez. Alors voilà:

Au début de chaque séance, je lui explique comment j’ai vécu les différents évenements de la semaine, et cette femme très dynamique analyse avec moi ce qui se passe, comment je dois faire pour me sentir mieux;
elle rappelle qu’un travail sur soi est nécessaire: il fallait me convaincre moi-même que je ne suis pas « inférieure », que je suis pleine de ressources, que je veux m’en sortir, pour que mon inconscient cesse de s’habituer à des pensées négatives, sinon la thérapie ne fonctionne pas.

Puis nous commençons les séances; il faut bien se renseigner sur le fonctionnement de l’hypnose éricksonienne pour comprendre que ce n’est pas un état d’hypnose comme on le voit dans les spectacles par exemple, mais de la sophrologie encore plus poussée (du moins je l’ai ressenti comme ça), pour faire tout un travail sur soi et pour que l’inconscient entende les paroles bénéfiques de la psychothérapeute.

C’est un peu complexe à expliquer, mais les effets commencent vraiment à se faire ressentir; rien de miraculeux bien sûr, mais de petits pas chaque jour: je me sens plus à l’aise pour non plus « affronter » les autres mais leur parler et participer tout simplement à une conversation.
Il y a encore beaucoup de travail, mais je pense avoir bien progressé.

Cette psychothérapeute a prévu dès janvier de faire des séances non plus seulement individuelles mais de groupe avec ses patients « phobiques sociaux » (enfin je ne devrais pas dire ça car il ne faut pas se catégoriser, ça fait partie de la thérapie) pour arriver à parler de tout et de rien en groupe, le samedi matin.

Elle est très efficace, et m’a extrèmement bien cernée et très vite. En quelques séances, j’ai compris des choses que je n’avais pas réalisées durant toutes ces années, et surtout je m’affirme petit à petit et j’avance un pas après l’autre.

Mais bien sûr ce n’est qu’une thérapie parmi d’autres, et comme d’autres l’on rappelé: à chaque patient son praticien, et à chaque cas sa thérapie. Je voulais simplement vous faire partager mon expérience positive!! Comme le dit ma psy, la phobie sociale (ou autre trouble) est un comportement passager (même s’il peut durer longtemps) mais en aucun cas elle ne fait partie de sa personnalité, de son caractère, donc tout peut changer!

Pour plus d’informations, vous pouvez chercher sur wikipedia (ou d’autres sites):

-La PNL: programmation neuro linguistique, reconnue et pratiquée par de nombreux psychothérapeuthes.

-l’INESS: intégration neuro émotionnelle à l’aide de stimuli sensoriels (bien mettre l’expression entre guillemets sur le moteur de recherche);

en lien avec l’EMDR: L’Eye Movement Desensitization and Reprocessing (suite au syndrome post traumatique).

Vanessa

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